Il y a plusieurs années, un ami Irlandais m’apprit que mon nom ne signifiait pas seulement charpentier mais aussi pic vert : "el carpintero verde".Parallèlement, mes amis artisans se moquaient en disant « à quand le Carpintero ?» (pensant, quand feras-tu ton couteau ?).M’apercevant que de nombreux pic vert peuplaient la région où nous venions de nous installer, je décidai de créer le couteau « du coin ». 

Le Elcarpintero se ferme en deux temps pour éviter que la lame ne se referme sur les doigts, la lame ne touchant pas le métal à la fermeture.

Enfin, Elcarpintero peut se mettre dans un sac à main ou dans la poche sans abîmer grâce à ses jolies formes rondes.



Les matériaux et la fabrication : 


Mon choix se tourna vers l’acier inoxydable pour  les platines ces deux pièces (gauche et droite) assurant la solidité et l’ergonomie du couteau : elles ont la forme d’un corps d’oiseau.


La première chose était d’éviter les défauts de fabrication, d’ergonomie et de fonctionnalité que j’avais pu remarquer sur les fabrications antérieures.

Il fallait avant tout casser l’image du couteau agressif, avoir une bonne ergonomie pour différentes mains, et surtout avoir un bon tranchant.


Après plusieurs essais sur le papier, puis plusieurs maquettes en bois, plusieurs mois passèrent… 

Des transformations se firent au dixième de millimètre près, puis la forme pris corps dans le métal.